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Le mois de 4 jours décrié

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Et si travailler devenait un hobby du passé ?

Société • 4 juillet 2045

Dans un monde où les aspirateurs sont plus intelligents que certains managers, une nouvelle proposition fait débat : passer au mois de 4 jours. Oui, pas la semaine. Le mois. Travailler 4 jours par mois. Maximum. Et encore, en télétravail si possible, avec une pause café extensible.

Bienvenue dans le futur du travail. Ou plutôt de l’anti-travail.


« On ne vit pas pour bosser »

Les nouvelles générations, appelées Génération Zzzz, après les X, Y et Z, revendiquent une nouvelle philosophie :
« Travailler moins pour vivre mieux (et surtout dormir plus) ».
Elles militent activement pour une réduction drastique du temps de travail, dénonçant le burn-out, le brown-out, le bore-out, et plus récemment le log-out, cette nouvelle tendance à simplement… ne plus se reconnecter.


Les anciens s’étranglent dans leur café

Pendant ce temps-là, Gérard, 68 ans, ancien maçon, qui a bossé 45 heures par semaine pendant 40 ans, ne comprend pas :

« À mon époque, on ne demandait pas le sens du travail, on allait juste bosser. »
« Le seul moment où j’ai levé la tête pour réfléchir à l’équilibre pro-perso, c’est quand je suis tombé d’un échafaudage. »

Les boomers ricanent doucement, mais avec une touche d’amertume : eux, on ne leur a jamais proposé du sens, encore moins une semaine de 4 jours. Et aujourd’hui, ils paient les retraites de gens qui veulent travailler aussi souvent qu’ils vont chez le dentiste.


Travailler tue-t-il le bonheur ?

Les études récentes montrent que le bonheur au travail augmente… quand on travaille moins. Étonnant, non ?
Les jeunes préfèrent les jobs courts, flexibles, éthiques, en freelance, en remote, mais bien payés.
Des jobs qui n’ont pas l’air d’un job.
Ils veulent du plaisir, du sens, du soleil, une chef bienveillante, un coach, une appli de méditation, un budget bien-être, et surtout… du temps pour eux.


Et si le vrai luxe, c’était le refus ?

Le travail devient une sorte de tabou : on y va à reculons, on le cache comme une maladie honteuse.
Dire qu’on travaille 5 jours par semaine en 2045, c’est comme dire qu’on mange encore du gluten.
La coolitude appartient à ceux qui n’ont pas besoin de bosser. Qui vivent de projets. D’abonnés. D’amours passagers et de NFT passifs.


Le mois de 4 jours, vraiment ?

La dernière proposition du Collectif Paresse Active a choqué jusqu’au gouvernement :

“Travailler un lundi, un mercredi et deux vendredis par mois. Maximum. Pour rester humain.”
Les entreprises hésitent à répondre. Certaines DRH se sont évanouies en lisant le projet.

Mais attention : la France est fatiguée. Fatiguée de faire semblant. Fatiguée de devoir justifier son dimanche.
Alors le mois de 4 jours ? Peut-être pas demain. Mais peut-être après-demain, si on se lève.


En attendant…

Gérard continue de se lever à 6h, même à la retraite.
Léa, elle, refuse toute réunion avant 11h.
Deux visions du monde, deux époques, deux formes de courage.

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